19 avril 2006

OSS 117 - Le Caire, nid d'espion

Date de sortie : 19 Avril 2006
Réalisé par Michel Hazanavicius
Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, Aure Atika
Film français. Genre : Comédie, Espionnage, Action
Durée : 1h 39min. Année de production : 2005

Ok, j'avoue que je me foule pas trop, et merci allociné : "Égypte, 1955, le Caire est un véritable nid d'espions. Tout le monde se méfie de tout le monde, tout le monde complote contre tout le monde : Anglais, Français, Soviétiques, la famille du Roi déchu Farouk qui veut retrouver son trône, les Aigles de Kheops, secte religieuse qui veut prendre le pouvoir. Le Président de la République Française, Monsieur René Coty, envoie son arme maîtresse mettre de l'ordre dans cette pétaudière au bord du chaos : Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117."

Bon, et alors ? Alors... il faut aimer sacrément l'humour décallé et le 2e degré pour aller voir ce "Brice Bond" à la française, sauce "Grand blond à la chaussure noire", peut-être même pire encore ! Jean Dujardin joue ici un crétin fini, capable de sortir une connerie à la seconde, mais arrogant, viril et beau gosse (tant qu'il ferme sa gueule et qu'il ne sourit pas comme un niais) : bref, l'espion qui met les pieds dans le plat. Et il je joue bien ! Je me demande juste si ce personnage était sensé être aussi stupide dans les livres écrits par Jean Bruce. En tout cas le sens de l'auto-dérision et l'auto-critique (sur la période colonialiste) est bel et bien là.

Donc, il faut aimer l'humour un peu 'niais'... et personnellement dans le cas présent j'ai adoré. Voir OSS 117 allumer / éteindre / allumer la lumière de l'élevage de volaille qui lui sert de couverture pour faire piailler / se taire / piailler les volatiles est l'exemple du type de gags que vous trouverez dans ce film. Pendant tout le film.
Et faut bien le dire... que du bonheur !!!

05 avril 2006

Enfermés dehors

Date de sortie : 05 Avril 2006
Réalisé par Albert Dupontel
Avec Albert Dupontel, Claude Perron, Nicolas Marie
Film français. Genre : Comédie
Durée : 1h 28min. Année de production : 2005

Rhâââh ! Qu'il est bon ce film !!! Et pourtant, je n'ai pas toujours été très fan de Dupontel. Par exemple, dans Bernie, je n'ai retenu que deux passages : celui où il bouffe la tête du canarie (en représailles ? me souviens plus) et déclare "ce qui est chiant dans le canari - *recrache un truc* - c'est le bec !" et celui où il lime sa pelle sur un rail de 4 voies dans sa voiture...

Bref. Enfermés dehors est donc un délire magistral, à recommander ! Pour plein de raisons. D'abord, parce que un film sur les SDF qui arrive à faire rire, déjà, respect. Tout en dépeignant la situation sans faux semblants, s'entend ! Ensuite, parce que si le personnage principal joué par Dupontel sniffe de la colle, hey bien le spectateur aussi... et les effets de l'hallucinogène sur le film sont carrément excellents, que ce soit visuellement ou dans le scénario ! Les idées qui germent dans l'esprit défoncé du type sont extraordinaire de bon sens... pour lui ;)

Mais au fait, de quoi ça parle ? De ça : un SDF trouve l'uniforme d'un flic. Alors qu'il va le rapporter au commisariat le plus proche, il se fait foutre dehors "poliment" comme le dernier des malpropres (heuh, qu'il est). Enfermé dehors, il lorgne la cafét' des flics, et c'est là que lui vient l'idée de génie : revêtir la tenue et aller manger à l'oeil... première des péripéties les plus rocambolesques de ce flic complètement trash et décallé.

Une merveillle !

L'âge de glace 2

Date de sortie : 05 Avril 2006
Réalisé par Carlos Saldanha
Avec Gérard Lanvin, Elie Semoun, Vincent Cassel
Film américain. Genre : Animation
Durée : 1h 26min. Année de production : 2005
Titre original : Ice Age 2 : The Meltdown

Revoilà le mamouth, le tigre et le paresseux dans un monde en pleine décomposition... et surtout, surtout ! revoilà Scrat, le petit rongeur obsédé par le ramassage des glands (tiens, d'ailleurs, j'ai pas vu de chêne dans ce film...) Parce qu'il faut bien avouer que déjà dans le permier opus, il n'y avait que lui qui faisait le spectacle et justifiait de regarder l'ensemble (si, si). Eh bien, vous ne serez pas dépaysé, dans ce n° 2 c'est pareil ! Enfin, en fait, c'est pire.

Parce que autant le premier scénario (qui tenait la route) était un peu léger en terme de gags comparés à ceux de Scrat, ce qui faisait sentir comme un léger déséquilibre dans la cohésion de l'ensemble, autant le scénario n° 2 est vraiment naze (il se résume à une marche forcée pour sortir d'un cirque de glace en train de fondre, le mamouth est en voie d'extinction, ah non, y'a encore une femelle, du coup et hop une histoire d'amour à 2 euros 6 centimes entre les deux, et maintenant voilà une pseudo arche de Noé qui va sauver tout le monde de l'innondation... waaaa ça tient sur une coquille de noix ! Pardon, sur un gland). Le décalage est d'autant plus fragrant que les péripéties de Scrat sont encore plus... délirantes (Tex Avery n'aurait pas renié ce petit écureuil !). Heureusement, les deux opposums apportent un peu d'oxygène à ce film stéréotypé...

Bref, assez désolant... on peut faire un montage avec que du Scrat s'il vous plaît ? Merci.

Jean-Philippe

Date de sortie : 05 Avril 2006
Réalisé par Laurent Tuel
Avec Fabrice Luchini, Johnny Hallyday, Jackie Berroyer
Film français. Genre : Comédie
Durée : 1h 30min. Année de production : 2005

Une fois n'est pas coutume, le résumé d'allociné colle parfaitement à ce que j'aurais dire de l'histoire : "Fabrice, cadre moyen, est un fan absolu de Johnny Hallyday, peut-être même le plus grand... Mais un jour, il se réveille dans une réalité différente, un monde parallèle où Johnny n'existe pas.
Perdu, orphelin, il se met alors à la recherche de Jean-Philippe Smet, pour savoir ce qu'il est devenu dans cette autre dimension, et lorsqu'il le retrouve enfin, c'est pour découvrir un patron de bowling, un type comme les autres qui n'est jamais devenu une star. Fabrice n'a plus qu'un seul but : ressusciter son idole, réveiller le "Johnny" qui sommeille en Jean-Philippe. Mais Jean-Philippe peut-il devenir en quelques mois ce que Johnny Hallyday a mis des années à construire ? Les deux compères ont 40 ans de "Johnny" à rattraper ! (...)"

Maintenant passons au plus intéressant : mais que vaut ce film ? Eh, bien moi je répondrais, "son pesant d'or" !!! Non pas que je sois fan de Johnny - j'en ai la culture française de base, avec les hits incontournables et les infos people - et peut-être même : justement ! Car ce film ne s'adresse pas exclusivement aux fans... les morceaux choisis dans le film vous sont nécessairement connus, et si Fabrice Luchini est incollable sur la carrière de Johnny, vous n'avez pas besoin de l'être pour apprécier ce film.

Croisez quelqu'un dans la rue, demandez-lui s'il connaît Johnny Hallyday... ce serait impensable qu'il vous réponde par la négative. Et c'est pourtant bien le cas dans cette réalité parallèle où Fabrice atterrit dans ce film ! Un pan entier de la culture française qui s'effondre (et je ne plaisante pas)... ça vous ferait tout bizarre, non ? Alors ce film est bien construit et touchant, parfois très drôle avec des clins d'oeil jubilatoires, les acteurs sont fidèles à eux-mêmes (puisqu'ils se jouent eux-mêmes... dans une certaine mesure !), même Luchini n'est pas "saoulant" puisqu'il joue le péquin lambda !

A voir !

29 mars 2006

La doublure

Date de sortie : 29 Mars 2006
Réalisé par Francis Veber
Avec Gad Elmaleh, Daniel Auteuil, Alice Taglioni
Film français. Genre : Comédie
Durée : 1h 25min. Année de production : 2005

Voilà un film dans la plus belle tradition de la comédie française ! Quiproquos en veux-tu en voilà, nombre de petites situations fort sympathiques... assurément vous aurez le sourire à voir ce film assez court mais très bien ficelé, et bien servi par une pléiade de comédiens hors-pairs.

Pour l'histoire, vite fait, lisons un peu ce que raocnte allocine.fr : "Surpris par un paparazzi avec Eléna, sa maîtresse, un top model superbe, le milliardaire Pierre Levasseur tente d'éviter un divorce sanglant en inventant un mensonge invraisemblable. Il profite de la présence sur la photo, d'un passant, François Pignon, pour affirmer à sa femme qu'Eléna n'est pas avec lui, mais avec Pignon. (...)" Et de la belle Eléna de devoir s'installer chez le petit monsieur Pignon...

Un film charmant, attachant, à voir pour passer un bon moment.

22 mars 2006

La planète blanche

Date de sortie : 22 Mars 2006
Réalisé par Thierry Piantanida, Thierry Ragobert
Avec Jean-Louis Etienne
Film canadien, français. Genre : Documentaire
Durée : 1h 26min. Année de production : 2004

La planète blanche est un film qui surfe sur la vague du documentaire animalier français... si vous voyez ce que je veux dire :). Et pour ce qui est d'en prendre plein la vue des espaces blancs balayés par les vents glaciaux, vous en aurez pour votre argent ! La photo est formidable, et la musique de Bruno Coulais (qui avait déjà signé avec grand succès celle de Microcosmos) est enchanteresse...

Au-delà des belles images quasiment exemptes de scénario (et c'est peut-être pas plus mal...) si ce n'est de l'alternance des saisons, c'est le message d'alerte que nous retiendrons... ce film est un témoignage d'un environnement et d'animaux exceptionnels mis en danger par l'homme. Une mémoire pour l'humanité... pour qu'elle contemple la conséquence de ses actes.

Cependant j'ajouterais que la naration est quasiment exempte de drames... et pourtant dans cet environnement désolé, les prédateurs doivent s'en donner à coeur joie ! Seules deux scènes de chasse (dont l'une par un ours blanc sur un jeune phoque) sont montrées. Bref, un film un peu "mièvre" à mon goût... contemplatif, dirons-nous.

15 mars 2006

Renaissance

Date de sortie : 15 Mars 2006
Réalisé par Christian Volckman
Avec Robert Dauney, Crystal Shepherd-Cross, Isabelle Van Waes
Film français. Genre : Animation
Durée : 1h 35min. Année de production : 2006

"Renaissance" a pour lui d'être français (cocorico), étonnant et inovant graphiquement (tout en noir et blanc, l'animation fait dans le jamais vu - on n'aime ou on n'aime pas, mais ça marque !), et... et c'est tout. Je n'ai pas vraiment été emballée par le scénario SF, qui bien que pas complètement niais a contre lui d'être un peu convenu... pour une lectrice de SF, évidemment. Rien de neuf, donc, reste à profiter des images !

Pour l'histoire, vite fait : dans un Paris futuriste et magnifique de 2054, une jeune scientifique spécialisée dans la génétique et travaillant pour la société-pieuvre Avalon est kidnapée. Son travail révolutionaire est au coeur de toutes les convoitises... c'est ce que va découvrir le policier Karas, dont on suit l'enquête dans le film.

Dans l'ensemble, un film "qui se laisse voir", ... plus à voir par curiosité pour son esthétisme.

08 mars 2006

Underworld 2 - evolution

Date de sortie : 08 Mars 2006
Réalisé par Len Wiseman
Avec Kate Beckinsale, Scott Speedman, Tony Curran
Film américain. Genre : Fantastique, Action
Durée : 1h 46min.
Année de production : 2004
Titre original : Underworld : evolution

Vous aviez vu le premier opus, vous aviez aimé l'esthétisme de série B à budget matrixiel, la présentation de l'éternelle rivalité vampires / lycans, et vous étiez ravis de voir le n° 2 sortir sur nos écrans... moi aussi. Mais l'opus n°2 m'a fait ni chaud ni froid, et pour cause : c'est un n° 2 on ne peut plus dans la lignée d'un n°2, pas trop raté, mais pas trop réussi non plus !

Pour : l'action dès le début, pas de temps morts, des combats forts sympathiques, une photo toujours aussi sympathique et sombre pour les amateurs du genre...

Contre : l'histoire d'amour nunuche qui se développe (qu'on avait fort heureusement évité au 1er épisode), la scène d'amûuuur trop lisse (600 ans d'expérience et elle se le baise même pas à la sauvage ?!?) , la scène de combat final bien trop brève (le "boss de fin" est un rigolo ou quoi ???), et puis finalement, *baillement*, c'est un peu long... même si le film ne dure que 1h46.

Mi-figue, mi-raisin, je saute mon tour et retrouve le DVD du premier épisode !

15 février 2006

Bubba Ho-Tep

Date de sortie : 15 Février 2006
Réalisé par Don Coscarelli
Avec Bruce Campbell, Ossie Davis, Ella Joyce
Film américain. Genre : Comédie, Fantastique
Durée : 1h 32min. Année de production : 2003

Bubba Ho-Tep est un film complètement décallé : il associe le genre "film d'horreur humoristique avec petits budgets et donc petits effets spéciaux type série B" et "réflexion sur le thème de la vieillesse et la mort". Vous l'avez compris, ce film n'est pas ordinaire...

Reprennons. Le véritable Elvis Prestley n'est pas mort... ou en tout cas, Sebastian Haff prétend que non puisque c'est lui !!! Cependant, les beaux jours ne sont plus : vieillard, amorphe, apathique, il passe ses journées couché sur son lit dans un asile de vieux / fous du fin fond de l'amérique profonde... La mort y est coutumière, vu l'état des pensionnaires. Cependant, certaines morts semblent étranges, et Elvis mène l'enquête. Avec un autre pensionnaire - un vieux Black qui se prend pour Kennedy ! - ils vont démasquer le tueur : rien de moins qu'une momie sous le joug d'une malédiction ! A eux deux, ils décident de sauver l'asile du monstre hideux...

Moralité : j'ai beaucoup apprécié ce décallage, et même si mine de rien, le discours n'est pas facile (la décrépitude n'est pas franchement aisé à aborder, alors dans un pseudo-film d'horreur, pensez-vous...) mais traité de la plus belle des façons, tout en conservant de grands moments d'humour !
Un bon moment de "ciné-B".

21 décembre 2005

La vérité nue

Date de sortie : 21 Décembre 2005
Réalisé par Atom Egoyan
Avec Kevin Bacon, Colin Firth, Alison Lohman
Film américain. Genre : Thriller, Drame
Durée : 1h 47min.
Année de production : 2004
Titre original : Where the truth lies
Fin des années 60 : au sommet de leur carrière, un duo décapant de comiques anime le téléthon dans un show incroyable de plus de 35 heures... mais à la fin de l'émission, une jeune femme est retrouvée morte dans leur suite. Le scandale met fin à leur collaboration... 15 ans après, une jeune journaliste prometteuse tente de percer à jour le mystère.

Voilà un polard enlevé, frais, avec de l'humour et du noir, mais aussi des couleurs très seventies, dans lequel vous pouvez plonger et vous laisser guider par le réalisateur, qui a très bien mené sa barque !... jusqu'à la fin, un peu facile, mais on ne lui en voudra pas. Fort sympathique.

Le monde de Narnia

Date de sortie : 21 Décembre 2005
Réalisé par Andrew Adamson
Avec Georgie Henley, Skandar Keynes, Anna Popplewell
Film américain. Genre : Fantastique, Aventure
Durée : 2h 20min. Année de production : 2004
Titre original : The Chronicles of Narnia : The Lion, the Witch and the Wardrobe

On va faire vite fait bien fait : images de synthèse des animaux particulièrement réussies, mais film pour enfants de moins de 8 ans. Pourrait aussi être renommé "Le monde de Gnanrgnan" pour les personnes qui ne font pas partie de la classe d'âge cible. *Baillement*...

14 décembre 2005

Gentille

Date de sortie : 14 Décembre 2005
Réalisé par Sophie Fillières
Avec Emmanuelle Devos, Lambert Wilson, Bruno Todeschini
Film français. Genre : Comédie
Durée : 1h 42min.
Année de production : 2004

Argh, un film... gentil ? Non : doucement décallé. Comme les personnages mis en scène. Allez, je me foule pas : pour le résumé, AlloCiné va faire ça mieux que moi ! "Fontaine Leglou, la trentaine, a tout. Un travail - anesthésiste -, un amour infidèle qu'elle ne quitterait jamais pour son amant, un amant - fidèle lui -, pour qui Fontaine ne quitterait jamais son amour infidèle, un chat, et pourtant... Fontaine a froid aux yeux. Et quand son amour la demande en mariage, elle ne sait ni dire oui, ni dire non. Rien ne va plus..."

Mouais. Dis comme ça, c'est pas révolutionnant, surtout que finalement, c'est pas vraiment ça qui compte... pour moi, ce qui a compté, c'est un regard nu, presque cru, sans jugement, mais qui montre tous les petits décallage de mademoiselle Fontaine par rapport à une société stéréotypée... codifiée... en général : la nôtre. Rien de sensationnel : Fontaine a beau être un peu "gentille", c'est pas criant et ça ne se lit pas forcément sur son visage (quoique... un grand bravo à Emmanuelle Devos). Il y a juste... qu'elle est un brin "ailleurs", qu'elle a du mal à se fixer... Un film qui assurément peu mettre mal à l'aise, tout en nous faisant rire de ces petits travers de la vie.

30 novembre 2005

Harry Potter et la coupe de feu

Date de sortie : 30 Novembre 2005
Réalisé par Mike Newell
Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint
Film américain. Genre : Fantastique
Durée : 2h 35min.
Année de production : 2005
Titre original : Harry Potter and the Goblet of Fire
Un 4e opus d'un bon niveau général : effets spéciaux sympathiques (mais parfois un peu bâclés), du rythme, un peu d'humour, et un univers qui se noircit avec l'arrivée du grand méchant Voldie... dans l'ensemble, une belle adaptation qu'apprécieront les newbies qui n'ont pas lu le(s) livre(s), mais un peu décevante pour les lecteurs assidus qui ne retrouveront pas les intrigues secondaires de ce 4e tome... peut-être celles-ci seront-elles adaptées pour le tome 5, beaucoup plus lent et moins spectaculaire ? En tout cas, un bon divertissement, même si la palme des adaptations revient toujours au 3e opus.

23 novembre 2005

Palais Royal !


Date de sortie : 23 Novembre 2005
Réalisé par Valérie Lemercier
Avec Valérie Lemercier, Lambert Wilson, Catherine Deneuve
Film français. Genre : Comédie
Durée : 1h 40min. Année de production : 2004

Alors, ça fait rire ?... Eh bien, disons : assez. C'est pas à tomber, mais c'est assez bien vu, cette famille royale inspirée d'un charmant mélange des actualités des familles britaniques et monégasques... dans cet univers pourri (faut bien l'admettre), le personnage de Valérie Lemercier - une ortophoniste assez banale - va se débattre, puis finalement l'utiliser à son avantage... jusqu'à en perdre ses valeurs. Y-a-t-il un message moralisateur dans tout ça ? Bah, vous poserez la question à Valérie Lemercier, moi j'ai pris son film au 1er degré, et certains points m'ont bien fait rire.

09 novembre 2005

Joyeux noël

Date de sortie : 09 Novembre 2005
Réalisé par Christian Carion
Avec Diane Kruger, Benno Fürmann, Guillaume Canet
Film belge, roumain, français, allemand, britannique.
Genre : Drame, Guerre, Historique
Durée : 1h 55min. Année de production : 2004

Voilà un film qui sort du commun... le contexte est historique, le scénario est un assemblage d'histoires vraies romancées, et le résultat est un film sensible loin d'être miévreux !

Décembre 1914 : dans la guerre absurde des tranchées, des hommes meurent au combat dans une logique qui semble complètement absurde aujourd'hui... une vraie boucherie, commandée depuis les lignes arrières, et nourrie par une haine profonde entre les nations en guerre. Dans le contexte actuel d'une Europe unifiée, les textes d'époque récités au début du film par des enfants nous rappellent : que de chemin parcouru entre nos pays !

Et pourtant, en cette veille de noël, les hommes dans les tranchées doutent que la moindre trève soit respectée. C'est alors que se passe l'inimaginable : une tentative de dialogue, le courage de ne pas agir en tant que soldat mais en tant qu'homme, et au final la fraternisation des alliés (Français et Ecossais) avec l'ennemi (les Allemands).

Tout ça sans tomber dans la facilité, et en nous rappelant l'écrasante réalité : la reprise de la guerre, qui s'impose naturellemnt... le système et la logique du conflit qui reprennent leurs droits, et broient sur leur passage les quelques hommes qui ont fait preuve d'humanité.

Un très beau film.

07 novembre 2005

Le café Marly : mais quelle mouche m'a piqué ?!


... eh oui, quelle mouche m'a piqué d'aller consommer un lait chaud vanillé au Café Marly ?!... Il faut dire que j'avais des circonstantes atténuantes : près d'une heure et demie passée à vadrouiller dans le Louvre (qui est loin d'être mon musée préféré, excepté pour ce qui est de l'Egypte Ancienne)... ça fatigue ! Et là, ce café un peu sélect', sous les galleries de l'aile Richelieu, avec vue sur la pyramide et face aux derniers rayons du froid soleil d'hiver... eh bien il nous tendait les bras.

Certes, la moindre consommation est à 6 euros (mais j'ai vu pire... à ma décharge, je sais aussi fuir devant les tarifs, comme dans ce somptueux café vénitien où j'ai tout simplement pris mes jambes à mon cou après avoir ouvert la carte...). Mais, diantre, et l'emplacement !?

Première déception, si vous ne voulez pas avoir les fessiers démolis (déjà mis à mal par le piétinement impératif de toute visite au Louvre... presque aussi usant que de faire ses courses à Carrefour un samedi après-midi...), préférez la banquette : les fauteuils semblent accueillants, mais vous sentirez à peine le coussin placé entre le tissu et le bois de la chaise... autant dire que le confort est inexistant.

Seconde déception, mais je m'y attendais, la population du café. "Oh très cher, vous ne portez pas un de ces délicats pantallons blancs qui ont fait votre réputation ?" Et l'autre de répondre (devant sa femme qui glousse) "Non, face à la pression de ma chère et tendre, j'ai opté à contre-coeur pour un bleu marine moins salissant... " Wow, quelle vie passionnante.

Et enfin, enfin... troisième et dernière déception, celle qui restera comme définitive et rédhibitoire : les mouches. Par cette saison ? Oui. Et où ça ? Eh bien, directement dans mon lait chaud vanillé. Au début, je me suis dit, "tiens, des bouts de gousse de vanille... bien, bien, c'est du vrai !" et en fait, malheur, blasphème, désastre, honte à eux, malédiction sur les 7 prochaines générations ! C'étaient des mouches. Dans mon lait. J'y ai pensé toute la soirée, impossible de retirer cette sensation qui s'appelle "une mouche dans ma bouche ?!?"... bref, plutôt que d'aller voir un psy, autant mettre cette histoire en ligne. La blog-thérapie, en quelque sorte...

02 novembre 2005

Rencontres à Elizabethtown

Date de sortie : 02 Novembre 2005
Réalisé par Cameron Crowe
Avec Orlando Bloom, Kirsten Dunst, Susan Sarandon
Film américain. Genre : Comédie, Romance
Durée : 2h. Année de production : 2005
Titre original : Elizabethtown

Pas grand chose à dire, ma foi, sur ce film gentillet avec des acteurs sympathiques. Résumons : Première partie : la tentative de suicide. Au début, Drew Baylor (Orlando Bloom) se retrouve du jour au lendemain, non plus le jeune ingénieur prodige de la chaussure, mais le responsable du plus retentissant fiasco qui va ébranler sa vie, au point de tenter le suicide... Sur ce, son papa meurt. Raison de plus pour tout laisser filer ? Eh ben non, notre Drew, en seul homme de la famille, décide de remettre le suicide à dans une semaine, le temps d'enterrer son papa, de s'occuper des détails de la cérémonie, et au passage de soutenir sa maman (avant de lui donner le coup de grâce en se suicidant ?!).

Mais voilà. Son père, il ne le connaît pas vraiment... c'est que les parents sont séparés et le père est mort dans sa ville natale (Ploucville), où lui comme sa mère n'a jamais eu droit de cité. Deuxième partie : La découverte de Ploucville. C'est sans doute la meilleure partie du film...

Troisième partie : la love story guimauve. Heureusement, dans l'avion qui menait à Ploucville, Drew a croisé une fille très sympa (Kirsten Dunst) qui vient elle aussi de Trouducville (une ville voisine de Ploucville), et elle lui a laissé son n°... s'en suit une belle publicité pour les téléphones portables ! Ce que ça peut vous rapprocher ces petits gadgets... bref, elle sait l'écouter et il va s'amouracher d'elle. C'est beau.

Quatrième et dernière partie : le road movie. Conclusion de Kirsten : Drew doit se recontruire. Et pour ça, rien de mieux que de prendre la route (cérémonie initiatique américaine pour devenir un homme ?)... et le voilà parti avec l'urne de papa sur le siège conducteur.

En résumé, un film pas franchement bien construit, sympathique sans plus, un peu contemplatif voir plaplan, mais où, pour la première fois, j'ai vu des sentiments sur le visage d'Orlando Bloom... grâce à un personnage beaucoup moins lisse que ses rôles précédents (et quelques cours de comédie ?).

26 octobre 2005

Combien tu m'aimes ?

Date de sortie : 26 Octobre 2005
Réalisé par Bertrand Blier
Avec
Monica Bellucci, Bernard Campan, Gérard Depardieu
Film français. Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 35min. Année de production : 2005

Le sujet est accrocheur : de l'argent, certainement du sexe, pourquoi pas de l'amour... La pléïade d'acteurs au rendez-vous donne d'ailleurs tout autant envie d'aller le voir, ce film de Blier (une fois n'est pas coutume, vérifiez, je ne suis pas une abonnée régulière du cinéma frânçais). Bien m'en a pris !

L'histoire est tellement simple qu'on aurait pu tous y penser : un mec - pas très mignon, pas très intéressant, avec un boulot banal qui rapporte pas des mille et des cent - gagne au loto, et décide de s'offrir une pute à vie - du moins, tant qu'il aura du fric. Et c'est ainsi que la pulpeuse Daniela accepte de devenir sa femme... avec biensûr toutes les complications qui peuvent découler d'une telle situation : la personnalité "pute" de sa femme, l'entrée en scène de son mac', la question des sentiments et les rapports à l'argent, ...

Dans l'ensemble, on peut reconnaître une certaine réussite : les acteurs sont complètement dans leur rôle, les dialogues sont parfois touchants, parfois drôles, et l'on se laisse mener dans cette petite aventure sans trop s'ennuyer et sans trop se poser de questions. Seule la fin - que je ne vous révèlerais pas - est discutable : le film bascule doublement. A la fois dans un délire cinématographique - les acteurs s'adressent directement au spectateur et toute notion de réalisme de la scène s'échappe -, et dans une fin que certains trouveront amorale (même si moi j'ai adoré la pirouette, bien méritée et qui permet de jetter un autre regard sur les actions de notre adorable gagnant du loto !).

12 octobre 2005

Wallace et Gromit le mystère du lapin-garou

Date de sortie : 12 Octobre 2005
Réalisé par Nick Park, Steve Box
Avec
Helena Bonham Carter, Peter Sallis, Ralph Fiennes
Film américain, britannique. Genre : Animation
Durée : 1h 25min. Année de production : 2003
Titre original : Wallace & Gromit : the curse of the wereabbit

Wallace et Gromit sont de retour ! Si vous ne les connaissez pas déjà, foncez louer leurs précédentes aventures... ces deux petites créatures en pate à modeler vont vous faire craquer et hurler de rire. Et dans ce nouvel opus ? Pareil !...

Dans leur petit patelin anglais, un problème préoccupant toute la population surgit : les lapins pullulent... or, dans quelques jours, se tient le concours annuel de légumes ! Chacun a fait poussé sa courge ou son aubergine géante, et ne tient pas à ce que le moindre lapin y croque... C'est là qu'interviennent Wallace et Gromit, et leur société anti-pesto, qui capture les bestioles. Juqsu'à ce que, plus effrayant que ses cousins, le lapin-garou ne vienne menacer tous les potagers de la ville...

Encore une histoire complètement loufoque, des inventions tordues, des personnages hauts en couleur (et tellement bien vus...), des gags hilarants à l'anglaise, une animation hors pair, des animaux tout mimis... bref, encore un succès ! On apprécie particulièrement que Gromit reste un chien et ne fasse toujours pas un seul bruit, et que ce film ait plusieurs niveaux de lecture qui ne casse en rien le rythme de cette affaire rondement menée... Un premier film digne des cours qui l'ont précédé.

05 octobre 2005

Les frères Grimm

Date de sortie : 05 Octobre 2005
Réalisé par Terry Gilliam
Avec Matt Damon, Heath Ledger, Monica Bellucci
Film britannique. Genre : Fantastique, Aventure
Durée : 1h 59min. Année de production : 2005
Titre original : Brothers Grimm

La bande annonce était alléchante et... damned ! le résultat est mitigé. Pour faire vite, les frères Grimm est une fratrie improbable : un garçon charmant/chareur, et un érudit naïf qui aurait tendance à croire aux comptes de fées, malgré leur métier d'escroc. Car leur spécialité à ces deux-là, c'est la mise en scène des pires peurs des villageois... afin de se positionner ensuite en sauveurs. Jusqu'au jour où la magie fait réellement son entrée dans leur vie...

Le scénar est sympathique quoique quelque peu capilotracté... d'autant plus que les personnages sont très manichéens, et que quand l'un d'eux change son fusil d'épaule et aide les deux compères (alors que jusqu'à présent c'était une belle raclure), franchement, c'est se foutre de notre gueule... D'ailleurs, les français et leur grande armée en prennent plein la tronche aussi ("a slice of Quiche would be nice", lance le général avant de mourrir... mais où va-t-on, là ?!?) histoire de faire de l'antimilitarisme de base, et le personnage de l'italien pervers est tellement lourd qu'on n'a pas envie de le tutoyer. Avait-on vraiment besoin de ça pour raconter cette histoire ?

Au final, on s'est un peu ennuyé, et on regrette que cela ne se termine pas plus mal, histoire que pour une fois le scientifique à lunette puisse se taper l'héroïne (à moins qu'elle ne se fasse les deux ?). Divertissant, sans plus.

28 septembre 2005

Alice

Date de sortie : 28 Septembre 2005
Réalisé par Marco Martins
Avec
Nuno Lopes, Beatriz Batarda, Miguel Guilherme
Film portugais. Genre : Drame
Durée : 1h 42min. Année de production : 2005

Vous avez déjà vu un film portugais ?!?... Eh bien moi je crois que non, jamais. Alors quand celui-ci est sorti, je me suis dit qu'il fallait essayer. Alice est une petite fille qui a disparu à la sortie de la maternelle... il y a déjà plusieurs mois. Mario, son papa, se lance dans une quête obsessionnelle qui lui occupe tout son temps et son esprit : retrouver sa fille. Pour cela, il pose des caméras de surveillance dans les lieux les plus passants de Lisbone, changeant les cassettes jour après jour, les visionnant nuit après nuit,... il scrute les images, les agrandit et les imprime en photo dès qu'une enfant semble correspondre à la physionomie d'Alice.

Mario s'enfonce dans une quête à sens unique... d'ailleurs, pendant au moins 30 minutes, vous n'entendrez même pas la voix de l'acteur ! Le personnage pris dans une spirale, n'écoute pas les conseils de ses amis, en oublie quasiment la souffrance de sa femme,... dans un mouvement permanent qui n'a pour seul objectif de lui permettre de survivre à la disparition de sa fille.

Ce film est magnifiquement interprété, et tourné avec beaucoup de sensibilité (même si les passages de caméra à l'épaule, et l'image volontairement dégradée vous donnent autant la nausée que la cause perdue du papa...). Reste que comme la réalisation est aussi difficile que le sujet, ce film n'est certainement pas facile d'accès. A éviter si vous voulez sourire en sortant du ciné.

16 septembre 2005

The Rocky horror picture show

Réalisé par Jim Sharman
Avec Tim Curry, Susan Sarandon, Barry Botswick
Film américain. Genre : Comédie musicale, Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1975
Interdit aux moins de 12 ans

Ce film est parraît-il un film culte. Si si ! C'est une comédie musicale, déjantée, dont le personnage principal est un travesti, avec des effets spéciaux d'époque, dans un décor kitschissime... mais c'est culte.

D'abord, un bref résumé lu sur AlloCiné : "Leur voiture en panne, Janet et Brad se refugient sous une pluie battante dans une mysterieuse maison. Ses occupants se livrent a de bien etranges experiences..."

Bon, vu comme ça, rien de bien follichon. Je dirais même : ne louez surtout pas ce film dans votre vidéothèque préférée !!!!... Non, montez plutôt à Paris un vendredi soir, et achetez une place au Studio Galande (rue Galande, 5e arr., métro St Michel). C'est la seule salle qui le diffuse... et surtout qui l'anime. C'est le concept du film interactif : prenez un navet (si si, n'insistez pas : même si la musique est parraît-il agréable - moi j'ai rien entendu... - c'est un navet), prenez une bande de pseudos comédiens bénévoles, ajoutez un public plutôt étudiant et complètement déjanté, et vous obtenez enfin le résultat : le culte !!!

Avouons-le, c'est un spectacle dont on ne sort pas indemne physiquement : les marriages à l'écran donnent l'occasion de jeter du riz dans la salle... amenez-en un bon sac ! De même, la bouteille d'eau obligatoire pour la scène d'orage. Mieux vaut être donc équipé, et éviter d'y aller en hiver... Un truc : évitez aussi le 6e rang, préférez les 2 premiers si vous voulez avoir plus de chances de vous faire "violer" par les animateurs, et enfin réfugiez-vous près du mur pour éviter la pluie et le riz...

Enfin, si tout ceci est assez raffraîchissant (dans tous les sens du terme), ce n'est pas un culte à la finesse. Les blagues se répètent et tournent toutes autour du même pot (du cul du cul du cul) et l'on comprend pourquoi les plus jeunes en sont friands. De plus, le "cast" n'était pas au complet ce soir-là et l'absence d'animateurs connaissant les répliques était j'imagine fortement pénalisant... vu que seuls 3 d'entre eux semblaient capables de mettre l'animation. Personellement, après un moment de surprise intéressée, je me suis lassée assez vite de la répétition et de la lourdeur de l'ensemble... mais bon. C'est certainement une expérience à essayer.

14 septembre 2005

Collision

Date de sortie : 14 Septembre 2005
Réalisé par Paul Haggis
Avec
Sandra Bullock, Don Cheadle, Matt Dillon
Film américain. Genre : Drame
Durée : 1h 47min. Année de production : 2004
Interdit aux moins de 16 ans
Titre original : Crash

Allez, une fois n'est pas coutume, le synopsis de Allocine.com : "Deux voleurs de voitures. Un serrurier mexicain. Deux inspecteurs de police qui sont aussi amants. Une femme au foyer et son mari, district attorney. Tous vivent à Los Angeles. Eux et beaucoup d'autres ne se connaissent pas, leurs vies n'auraient jamais dû se croiser.
Pourtant, dans les prochaines 36 heures, leurs destins vont se rencontrer, révélant ce que chacun voulait cacher ou ne pas voir... "

Autant le dire tout de suite, ce film est le meilleur que j'aie vu depuis bien longtemps... il arrive à générer en vous une foule de sensations d'une puissance incroyable, qui s'étend sur toute la palette, de la tristesse à la colère, voire la révolte... et comment ? en parlant essentiellement du racisme et de l'abus de pouvoir dans la société de Los Angeles, en suivant plusieurs personnages. Ceux-ci n'ont rien en commun, et pourtant leurs peurs, leurs haines, leurs positions sociales vont les rattrapper... faire monter la pression... et amener chacun à un dénouement plus ou moins tragique.

Un film à voir absolument.

07 septembre 2005

Broken flowers

Date de sortie : 07 Septembre 2005
Réalisé par Jim Jarmusch
Avec Bill Murray, Jeffrey Wright, Sharon Stone
Film américain. Genre : Comédie
Durée : 1h 45min. Année de production : 2004

Don Johnston, tel un Don Juan moderne américain, est un célibataire endurci qui a collectionné toute sa vie durant des conquêtes féminines, sans jamais construire de foyer avec l'une d'elles. Ses succès professionnels passés lui permettent de vivre confortablement sans plus aucun effort, et sa vie telle que montrée à l'écran semble maintenant d'un vide intersidéral. Heureusement pour lui, il a pour amis ses charmants voisins, qui ont une ribambelle d'enfants et ont la particularité d'être vivants - eux.

Quand sa dernière conquête le quitte, il retomberait aisément dans sa vie monotone, s'il ne recevait pas une mystérieuse lettre anonyme. Une de ses ex lui annonce l'existence d'un fils de 19 ans, qui serait parti à sa recherche. Don - dans son habituelle langueur - serait tenté de la classer sans suite, mais son charmant voisin a un penchant pour les histoires policières et le pousse à mener l'enquête. Et voilà Don embarqué dans une étrange série de visites inopinées aux mères potentielles, à la recherche du moindre indice. A travers ce périple, la quête de Don se double d'une étrange photo de toutes les couches sociales américaines.

Comme Lost In Translation, ce film nous traîne à la suite du personnage principal et nous perd en même temps que lui. Ni Don ni le spectateur n'aura de réponse à ses questions... c'est avant tout un instantané à consommer dans une ambiance très feutrée, limite déprimante. Ou comment ressortir d'une scéance avec un moral mi-figue mi-raisin...

18 août 2005

H2G2 : le guide du voyageur galactique

Réalisé par Garth Jennings
Avec Martin Freeman, Mos Def, Sam Rockwell
Film américain. Genre : Science fiction, Comédie
Durée : 1h 48min. Année de production : 2004
Titre original : The Hitchhiker's Guide to the Galaxy

La bande annonce était prometteuse, mais autant le dire tout de suite, le film ne tient pas ses promesses... Certes, avantagé par un humour so british et décallé, ses clins d'oeils comme une lutte contre l'administration bête et méchante (aussi bien terrienne que spaciale), absolument pas mis en danger par son petit côté "effets spéciaux faits-maison",... c'est par le rythme et le manque de punch des blagues que l'ensemble pèche. S'ennuyer dans un tel film décallé comme celui-là n'est pas ce qu'on y attend !

Du coup, je vous livre tel quel le résumé d'AlloCiné : "Sale journée pour le Terrien Arthur Dent. Sa maison est sur le point d'être rasée par un bulldozer, il découvre que son meilleur ami, Ford Prefect, est un extraterrestre et pour couronner le tout, la Terre va être pulvérisée dans quelques minutes pour faire de la place à une voie express hyperspatiale. Arthur a une chance de survivre, mais il doit pour cela se faire prendre en stop par un vaisseau spatial, avec l'aide de Ford. Sa plus grande aventure va commencer au moment où notre propre monde disparaît... Arthur se jette dans l'inconnu et entame un délirant périple au cours duquel il va découvrir la véritable nature de l'univers."

Dommage... le sujet était prometteur.

03 août 2005

Rose et Cassandra

Date de sortie : 03 Août 2005
Réalisé par Tim Fywell
Avec Romola Garai, Rose Byrne, Bill Nighy
Genre : Romance, Drame - Film britannique.
Durée : 1h 48min. Année de production : 2003
Titre original : I Capture the Castle

Une fois n'est pas coutume, regardons ce que AlloCine nous dit de ce film : "Suffolk, dans les années 30. Cassandra, 17 ans, vit dans un château délabré au sein d'une famille excentrique couverte de dettes. Son père, écrivain, doit reproduire le succès d'un roman écrit douze ans plus tôt, alors qu'il n'a pas écrit une ligne depuis. Totalement insouciants, Cassandra, sa ravissante soeur Rose, son frère Thomas et leur belle-mère peintre, vivent isolés du monde extérieur. Leur univers bascule lorsque deux jeunes Américains héritent du château. Non seulement ils doivent trouver le moyen de rembourser leurs dettes, mais la bulle d'innocence dans laquelle la famille vit depuis si longtemps éclate et les soeurs s'éveillent à l'amour, au désir et à la jalousie."

Waoh. Vous avez toujours envie de lire la suite ? Oui ? Eh bien tant mieux ! Car même si ce film n'est pas révolutionnant ni révolutionnaire, il se laisse regarder avec plaisir, et même, contre toute attente, il fait rire ! Evidemment, c'est une histoire de décallage... même si souvent cela semble intentionnel, la mise en scène caricaturale des fantasmes de nos jeunes et jolies ados anglaises est franchement comique ! Si bien que dès que percent les violons du film mièvre, au lieu de pousser un soupir résigné devant tant de fadeur, vous riez ! Du coup, c'est ce qui donne tout son charme à ce film déjà fort sympathique (acteurs, décors, etc. sont la plupart du temps dans le ton... si vous avez suivi la critique vous voyez ce que je veux dire !).

Que dire de plus si ce n'est que le titre original vous donnera une bien meilleure idée de ce qu'est le film que le titre français et le laïus de AlloCiné réunis : cette famille pauvre cherche ni plus ni moins à faire tomber un des deux fils héritiers du chatelain (hé ! de préférence l'aîné), dans les rets de leur plus jolie fille, histoire de toucher le pactole... mmmh, voilà enfin un peu de malsain dans tout ce rose :)

Une belle surprise qui ne restera certainement pas longtemps à l'affiche, dommage.

02 août 2005

Harry Potter and the Half-Blood Prince

Auteur : J.K. Rowling
Illustration : Jason Cockcroft
Editeur : Bloomsbury
Sortie : 16 juillet 2005

Voilà enfin le livre que nous attendions tous !... enfin, quand je dis tous... enfin, j'me comprends ! Bref, lecteurs anglophones de la saga de Harry Potter, vous n'avez pas pu ne pas entendre parler de la sortie de "HBP" (eh oui, c'est tout de même plus court comme dénommination, et chez les fans, les initiales font fureur pour identifier un tome ou un film...).

Mme Rowling est décidément quelqu'un qui apprend de ses erreurs... le tome 5 était trop gros ? Le tome 6 a fait une cure d'amincissement ! Le géant demi-frère de Hagrid a gonflé tout le monde ? N'en parlons plus ! Potter faisait des crises violentes d'ado incompris ? Calmons-le et donnons-lui quelques responsabilités... Bref, nous avons ici un tome beaucoup plus rapide, et riche en informations sur le passé... mais cette fois-ci, celui de l'ennemi et non pas celui du héros !

Ce tome est donc plutôt réussi à mon goût... si ce n'est les bêtes histoires d'amour à l'eau de rose qui soit sont évidentes depuis trop longtemps, soit viennent comme un cheveu sur la soupe. Notre auteur chercherait-elle a nous dire que "même en temps de guerre, c'est beaaaau l'amouuuuur ?"... Pouah ! Fadaises... allez, on lui pardonne : ce n'est qu'un livre pour enfants après tout. Il faut bien qu'il y ait quelques trucs niais !

Pour conclure, un livre qui se lit vite et bien, et qui une fois de plus nous fait attendre la suite.
Vivement la fin ?

27 juillet 2005

Shaun of the dead

Date de sortie : 27 Juillet 2005

Réalisé par Edgar Wright
Avec Simon Pegg, Nick Frost, Dylan Moran
Genre : Comédie, Epouvante-horreur - Film britannique.
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2003
Interdit aux moins de 12 ans

Le sous-titre sur l'affiche, c'est "une comédie romantique avec des zombies"... et c'est exactement ça ! Imaginez un peu "Love Actually" avec des zombies... ajoutez beaucoup plus d'humour (noir et décallé de préférence), avec par dessus quelques touches sérieuses très anglaises qui vous font parfois un petit effet de douche froide... eh bien, Shaun of the dead, c'est tout ça. Autant vous dire que j'ai adoré !

L'histoire : Shaun a la trentaine, et ne fait toujours rien de sa vie. Il vit avec deux colocs, a un boulot minable qui lui permet de survivre, et passe toutes ses soirées au pub avec ses copains. Sa copine Liz est excédée après 2 ans à ce rythme, et décide de rompre, ce qui fout un sale coup au moral de Shaun... Pendant ce temps, tout Londres est envahi de zombies, et pendant un long passage excellentissime, le pauvre Shaun, complètement choqué et bourré (bah oui, il s'est consolé dans la bière) ne le remarque même pas ! Mais vient bientôt la lutte pour la survie, qui réserve encore de très bons moments... avec une alternance tout de même plus marquée vers la difficulté de la situation.

Ce film est vraiment une réussite : on ne sort jamais du microcosme de Shaun, et l'ensemble retombe bien sur ses pattes même après le grand désordre causé par la zombification de London... Les effets spéciaux n'ont pas à pâlir comparés aux musts du genre, même si il faut bien l'admettre, ce n'est pas fait pour faire peur.

Une très belle surprise.

Mr. & Ms. Smith

Date de sortie : 27 Juillet 2005
Réalisé par Doug Liman
Avec Brad Pitt, Angelina Jolie, Vince Vaughn
Genre : Action, Espionnage, Comédie - Film américain.
Durée : 2h.
Année de production : 2004
Titre original : Mr and Mrs Smith

Mr & Ms Smith sont un couple tout ce qu'il y a de plus normal, tellement normal qu'il est devenu complètement fade... et d'ennui, commence à se fissurer sérieusement. Vous comprenez : la routine ?... ça tue l'amour.

Et pourtant, ces petites scènes de vie plate sont un délice pour le spectateur qui lui sait que nos deux Mr. Tout le monde, sont des espions de haut vol qui font tout pour préserver leur double identité, et ce jusque dans leur couple, puisque chacun ignore la véritable identité de l'autre... Jusqu'au jour où nos deux sex-symbols (bah oui, quand même !) se retrouvent en compétition sur le même contrat et se grillent mutuellement. La surprise est de taille mais surtout, il va falloir passer aux choses sérieuses : éliminer l'autre ! Une scène de ménage mythique à couteaux tirés, mitraillettes, et autres gadgets sophisitqués...

Ce film est bien monté, il est efficace, divertissant et agréable à regarder ;)... on ne regrettera que la fin un peut trop américaine (eh oui, il faut toujours que ça se termine bien, quelle plaie !).

Un hit du genre !

20 juillet 2005

Les 4 fantastiques

Date de sortie : 20 Juillet 2005 Les films sortis à cette date...
Réalisé par Tim Story
Avec Ioan Gruffudd, Jessica Alba, Michael Chiklis
Genre : Fantastique, Action. Film américain.
Durée : 1h 50min. Année de production : 2004
Titre original : The Fantastic Four

Ah, Marvel... les comics, les super héros, notre prime jeunesse... et malheureusement, trop souvent, des flops cinématographiques. Eh bien devinez quoi, celui-ci en est un beau, de flop !

Au début, il faut dire que j'ai cru que la formule allait fonctionner : présentation des personnages, petite ambiance tendue avec quelques vannes, gazages et humour noir entre personnages... et puis voilà, ça ne tient même pas une petite demi-heure. Dès que les bribes d'humour s'envolent, il ne reste plus rien au film que les effets spéciaux. Pas de scénar. Pas de profondeur dans les persos. Rien. Du coup ça devient long, une heure cinquante...

Flop. Flop. Flop...

13 juillet 2005

Charlie et la chocolaterie

Date de sortie : 13 Juillet 2005
Réalisé par Tim Burton
Avec
Johnny Depp, Freddie Highmore, Annasophia Robb
Film américain. Genre : Fantastique, Comédie
Durée : 1h 56min. Année de production : 2004
Titre original : Charlie and the chocolate factory

Voilà un bien étrange film pour (grands) enfants... mais pas tant que ça puisqu'il s'agit d'un Tim Burton ! Noirceur, bizareries et humour déjanté peuvent y faire bon ménage... et ma foi, c'est le cas !

Rapidement, l'histoire : Charlie est un jeune garçon qui vit avec toute sa famille (les parents et les 4 grands parents !) entassée dans une toute petite bicoque branlante et ouverte à tous les courants d'air, avec pour menu principal et invariable : soupe de chou... au chou. Bref, la vie n'est pas rose mais le gamin fait "contre mauvaise bon coeur". Première leçon de morale :P mais heureusement toute la partie du film qui se déroule dans cet univers grisâtre de pauvreté est très bien réussit.

Dans la même ville, juste en face du taudis familial : l'énorme chocolaterie de Willy Wonka, un personnage aussi mystérieux que l'est devenue son usine... en effet celle-ci produit des confiseries exportées dans le monde entier, sans un seul employé ! Or Wonka cherche un héritier, et sa méthode est bien peu orthodoxe : il place 5 tickets gagnants parmis l'ensemble de ses tablettes de chocolat, qui donnent droit à visiter la chocolaterie... c'est le début de l'aventure pour Charlie - allez, vous vous en doutiez non ? - et 4 autres garnements.

Dans l'ensemble, c'est joli, amusant, divertissant,... mais personnellement je n'ai pas tant accroché que ça, j'ai simplement passé un bon moment, voire même j'ai trouvé ça un peu longuet et moraliste - mais hein, c'est un film pour enfants après tout. Mais tous les fans de l'univers de Burton se plairont certainement à voir et revoir ces personnages déjantés ou caricaturés, dans un monde de sucreries...

22 juin 2005

My summer of love

Date de sortie : 22 Juin 2005
Réalisé par Pawel Pawlikovsky
Avec Nathalie Press, Emily Blunt, Paddy Considine
Film britannique.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2004

Sur mes deux lancées, amortissons à nouveau ma carte UGC ! et soyons sociable ! (qui correspond, fort heureusement, au même état d'esprit de mes ex-acolytes cinéphiles, à nouveau prêts à se plonger dans les salles obscures ! Peut-être à cause de la climatisation efficace de notre repaire des Halles... la chaleur et la pollution étant intenables dans notre belle capitale !), voilà donc que je récidive déjà. Après avoir épluché allociné (hey oui, incontournable - pourquoi ne pas le reconnaître ? - pour calculer les risques de navitude et n'aller voir un navet qu'en toute connaissance de cause... mais de préférence un film qui soit intéressant et corresponde autant que faire ce peut à mes goûts), je choisis "My summer of love".

Quelle bonne idée j'ai eu là !

Certes, ce n'est pas révolutionnant : encore une histoire d'ados, encore une allusion à "la lutte des classes" (eh oui, ça existe encore, même si le terme n'est plus à la mode !) et nos deux jeunes filles finissent rapidement par tomber dans les bras l'une de l'autre, pendant des vacances scolaires dans un patelin à la limite de l'ennui mortel... Oui mais voilà. Les petites anglaises sont mignones, l'une a même cet accent trognon de "l'Angleterre d'en bas" du Yorkshire, la nature est somptueuse, et par dessus tout, le regard à la fois très doux et très moderne du réalisateur, et la qualité de la photo (que ce soit pour filmer ses actrices ou la nature tout aussi envoûtante) vous entraîne dans cet univers avec plaisir et sans arrières pensées. Quelques passages sont même d'une réussite totale et parviennent à rendre toute l'émotion de la scène... chapeau bas !

Sans toutefois dévoiler la fin, j'ai beaucoup apprécié que cette illusion de perfection qui ressort du film soit violemment brisé dans les dernières minutes. Après tout, l'été lui aussi a une fin... et les femmes ne sont pas toutes meilleures que les hommes ;). Cependant ce brusque retour à la réalité ne m'a pas empêché de sortir de la salle de ciné avec les idées un peu plus légères et la sensation d'avoir plané quelques temps avec ce sentiment d'éternité toute juvénile...

A nos jeunes années...

08 juin 2005

L'interprète

Date de sortie : 08 Juin 2005
Réalisé par Sydney Pollack
Avec Nicole Kidman, Sean Penn, Catherine Keener
Film américain, britannique.
Genre : Thriller
Durée : 2h.
Année de production : 2004
Titre original : The Interpreter

Au moment de choisir quel film aller voir, il était le n°3... de mon top 3. Autant dire que c'est pas le film que j'aurais choisi si j'avais été la seule à décider... eh bien ça n'a pas manqué : certes, ce film n'est pas un navet, mais il laisse le temps de s'ennuyer et de remarquer toutes les faibles qu'il porte en lui...

Bon, il faut bien reconnaître que "sur le papier" (comme diraient nos amis supporters de l'équipe de France de football) c'était plutôt prometteur : une petite brochette de bons acteurs, et un réalisateur reconnu et talentueux. Le scénar à la base semble plutôt sympatique (une interprête à l'ONU surprend une conversation qui l'informe d'un complot contre un chef d'état du Sud de l'Afrique alors que celui-ci doit venir justement parler devant l'assemblée...). Le tout se passe bien sûr dans le quartier ONU-sien de NewYork, et mélange aussi quelques images d'Afrique et autres soupoudrages de culture africaine. Eh bien non, paf ! Ils ont quand même réussi à faire foirer l'ensemble !

D'abord, l'intrigue, trop facile ! A moins de la moitié, on devine déjà la fin... Sans parler de la célibataire, qui comme de bien entendu tombe sur le flic lui aussi célibataire, mais depuis peu (et attention, sortez les violons : elle est morte il y a 15 jours !). Ensuite, les dialogues... les pauvres acteurs ont l'air tellement peu crédibles quand ils racontent ces conneries ! Et toutes les petites invraissamblances ou facilités du scénario...

Il y avait pourtant de la matière ! Dommage.

Crazy kung-fu

Date de sortie : 08 Juin 2005
Réalisé par Stephen Chow
Avec Stephen Chow, Wah Yuen, Leung Siu Lung
Film chinois.
Genre : Karaté, Comédie.
Durée : 1h 47min.
Année de production : 2004
Titre original : Kung fu hustle

Après le succès inattendu de "Shaolin Soccer" (2002), qui a finalement été distribué sur les écrans français après qu'ils se soient apperçus que les VCD hong kongais s'importaient comme des petits pain, voici "Crazy Kung-fu" ! Il va sans dire que si vous avez été amusé par le premier, vous ne devez hésiter sous aucun prétexte à aller voir le second ! Surtout si vous aimez les films portant sur les arts martiaux... et les parodies !

Bien sûr, ce film est loufoque, décallé, déjanté, l'humour est décapant, et j'en passe et des meilleures, mais surtout les personnages sont ex-ce-llants ! J'ai adoré le couple de propriétaires de l'immeuble pourri qui sert de cadre au film... surtout la dame ! Bigoudis sur la tête, clope au bec, claquettes traînantes aux pieds, et une voix à briser les vitres... elle vaut le détour !

L'autre bonne surprise pour ceux qui ont une petite culture hong kongaise, et de pouvoir retrouver de nombreux vieux acteurs à succès de l'île. M'enfin, pour ma part... je suis pas assez callée en séries B hong kongaises des années 80 pour vous en dire plus ! Mais le résultat, c'est que dans le film tout le monde se partage la vedette, jusqu'à ne plus savoir qui on va suivre, car de nombreux héros passent l'arme à gauche - ce que j'apprécie toujours de la part d'un film : il faut savoir tuer aussi les gentils !

Vraiment, un bon trip !

18 mai 2005

Star wars : Episode III - La Revanche des Sith

Date de sortie : 18 Mai 2005
Réalisé par George Lucas
Avec Hayden Christensen, Ewan McGregor, Natalie Portman
Film américain - Genre : Science Fiction - Durée : 2h 20min

Je sais, je sais, tout le monde en a déjà parlé. C'est qu'on est déjà le 6 juin ! (Tiens ! Le 6 juin... joyeux anniversaire au débarquement !) Et que bon nombre d'entre vous l'ont déjà vu, ce film... Eh bien ça tombe bien, j'ai pas grand chose à en dire !

C'est à dire, ce n'est pas que ce film est mauvais - bien au contraire, c'est le plus réussi de la nouvelle trilogie ! - mais, hein, c'est un George Lucas quand même... Les dialogues sont risibles tellement ils sont kitsch et simplifiés à l'extrême, et Anakin / Vador joue comme ses pieds (qu'il n'a plus à la fin de l'épisode, mais c'est une autre histoire... enfin, non ! C'est dans l'histoire mais... oh et puis zut).

Bref, on adore : les effets spéciaux de la mort qui tue, les combats de sabre laser toutes les 5 minutes (ça n'arrête pas !), le petit sourire vicieux de Palpatine / Sidious (oooh comment ça j'ai vendu la mèche ?!? Mais non, tout le monde avait deviné depuis longtemps... oui, je sais, sauf les Jedis...), l'absence du stupide Jar Jar (ouf !), les tenues de Padmé toujours aussi mignone même avec un gros ventre, les nates du copain de Chewbacca, et surtout, surtout Yoda même si à la fin il perd (bah oui, sinon Luke se le trimbalerait pas sur les épaules dans la trilogie suivante !).

Bref, à l'avenir, je me contenterais de regarder les épisodes III, IV, V et VI. C'est dire si cet opus m'a plu :) !

Enfin, pour conclure... Si vous avez déjà vu le film (en V.O. de préférence) et que vous lisez bien l'anglais, suivez ce lien : http://www.livejournal.com/users/mistful/68456.html qui n'est rien d'autre que le script réécrit par une irlandaise... les dialogues sont *à peine* plus cons que dans l'original, et c'est ça qui est bon !

YODA RULES !!!

20 avril 2005

Garden state

Date de sortie : 20 Avril 2005
Réalisé par Zach Braff
Avec Zach Braff, Nathalie Portman, Ian Holm
Film américain - Genre : Drame - Durée : 1h 42min

allociné, joli allociné, qui est le plus beau film à l'affiche ? Eh bien parmi les mieux notés, se trouvait Garden state. Eh quoi ? J'ai déjà pas le temps d'aller au ciné, alors si c'est pour voir une daube... autant savoir choisir ses films. Alors, allociné ? J'ai bien choisi ? Oui, et non.

L'histoire : Large est un jeune homme sous anti-dépresseurs voire pire, qui est parti tenter sa chance à L.A., où il ne fait visiblement que survivre entre quelques auditions et quelques apparitions dans une série télé... bref, on est loin du succès, mais c'est une petite routine presque confortable. Et voilà qu'il doit rentrer dans son New Jersey natal, où il n'a pas remis les pieds depuis 10 ans, pour l'enterrement de sa mère.

Ploucville. Sans ses anti-dépresseurs. Et plein d'anciens potes, 10 ans après. Certains sont devenus fossoyeurs, d'autres magouillent, tous se droguent... le décallage est brutal, et à l'instar de notre héros complètement paumé, le spectateur assiste impuissant à une étrange descente... aux enfers ? Malheureusement, avant que le film ne rebondisse et ne nous fasse voir où l'on veut bien nous amener, on se rend compte... qu'on s'ennuit.

Au final, un avis mitigé... l'ambiance du film et ses acteurs y sont pour beaucoup pour ce qui est réussit, mais l'absence de rythme et l'ennui prennent le pas pour en gâcher une bonne partie. Dommage !

06 avril 2005

Brice de Nice

Date de sortie : 06 Avril 2005
Réalisé par James Huth
Avec Jean Dujardin, Bruno Salomone, Clovis Cornillac
Film français - Genre : Comédie - Durée : 1h 38min

Dimanche, premier ciné depuis... wow, depuis quand déjà ? Je fouille dans mon portefeuille, et trouve le dernier ticket rangé par dessus la carte fnac... la date imprimée dessus : 30 janvier 2005. Quoi ?!? Quand on sait que j'ai une carte UGC, il y a de quoi blêmir (j'entends déjà ma conscience - la partie pingre - qui me dit en sourdine "c'est avec des pigeons comme toi qu'ils se font du fric !"). Mais il faut bien reconnaître que fut un temps, je l'avais plus que rentabilisée, cette carte !

J'insère donc mon nouveau ticket - Brice de Nice, UGC Ciné Cité des Halles, 17 avril 2005 - dans l'encoche dédiée à ma carte fnac, par dessus les autres, et nous voilà partis pour 1h38 d'un film gentillet mais sans prétention - ce qui le sauve et le rend même agréable presque de bout en bout. Bien sûr parfois on en fait un peu trop, mais qu'importe. On a déconnecté le cerveau depuis longtemps...

Pour l'histoire, Brice, la trentaine incompétente et les cheveux blondasse filasse, se prend pour un surfer... à Nice, où il attend LA vague. Ses quelques neurones excellent uniquement (mais à merveille) dans l'art de "Kasser", d'où de savoureuses petites répliques... Papa mafieux se faisant jeter en prison, tout le petit univers doré de Brice s'effondre... le lançant pour la première fois dans l'aventure de la vie.

Pas trop de morale à cette histoire (ouf), quelques bon mots, la mer, Jean Dujardin (no comment), un très bon Clovis Cornillac, voilà de quoi passer un bon moment.