30 novembre 2005

Harry Potter et la coupe de feu

Date de sortie : 30 Novembre 2005
Réalisé par Mike Newell
Avec Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint
Film américain. Genre : Fantastique
Durée : 2h 35min.
Année de production : 2005
Titre original : Harry Potter and the Goblet of Fire
Un 4e opus d'un bon niveau général : effets spéciaux sympathiques (mais parfois un peu bâclés), du rythme, un peu d'humour, et un univers qui se noircit avec l'arrivée du grand méchant Voldie... dans l'ensemble, une belle adaptation qu'apprécieront les newbies qui n'ont pas lu le(s) livre(s), mais un peu décevante pour les lecteurs assidus qui ne retrouveront pas les intrigues secondaires de ce 4e tome... peut-être celles-ci seront-elles adaptées pour le tome 5, beaucoup plus lent et moins spectaculaire ? En tout cas, un bon divertissement, même si la palme des adaptations revient toujours au 3e opus.

23 novembre 2005

Palais Royal !


Date de sortie : 23 Novembre 2005
Réalisé par Valérie Lemercier
Avec Valérie Lemercier, Lambert Wilson, Catherine Deneuve
Film français. Genre : Comédie
Durée : 1h 40min. Année de production : 2004

Alors, ça fait rire ?... Eh bien, disons : assez. C'est pas à tomber, mais c'est assez bien vu, cette famille royale inspirée d'un charmant mélange des actualités des familles britaniques et monégasques... dans cet univers pourri (faut bien l'admettre), le personnage de Valérie Lemercier - une ortophoniste assez banale - va se débattre, puis finalement l'utiliser à son avantage... jusqu'à en perdre ses valeurs. Y-a-t-il un message moralisateur dans tout ça ? Bah, vous poserez la question à Valérie Lemercier, moi j'ai pris son film au 1er degré, et certains points m'ont bien fait rire.

09 novembre 2005

Joyeux noël

Date de sortie : 09 Novembre 2005
Réalisé par Christian Carion
Avec Diane Kruger, Benno Fürmann, Guillaume Canet
Film belge, roumain, français, allemand, britannique.
Genre : Drame, Guerre, Historique
Durée : 1h 55min. Année de production : 2004

Voilà un film qui sort du commun... le contexte est historique, le scénario est un assemblage d'histoires vraies romancées, et le résultat est un film sensible loin d'être miévreux !

Décembre 1914 : dans la guerre absurde des tranchées, des hommes meurent au combat dans une logique qui semble complètement absurde aujourd'hui... une vraie boucherie, commandée depuis les lignes arrières, et nourrie par une haine profonde entre les nations en guerre. Dans le contexte actuel d'une Europe unifiée, les textes d'époque récités au début du film par des enfants nous rappellent : que de chemin parcouru entre nos pays !

Et pourtant, en cette veille de noël, les hommes dans les tranchées doutent que la moindre trève soit respectée. C'est alors que se passe l'inimaginable : une tentative de dialogue, le courage de ne pas agir en tant que soldat mais en tant qu'homme, et au final la fraternisation des alliés (Français et Ecossais) avec l'ennemi (les Allemands).

Tout ça sans tomber dans la facilité, et en nous rappelant l'écrasante réalité : la reprise de la guerre, qui s'impose naturellemnt... le système et la logique du conflit qui reprennent leurs droits, et broient sur leur passage les quelques hommes qui ont fait preuve d'humanité.

Un très beau film.

07 novembre 2005

Le café Marly : mais quelle mouche m'a piqué ?!


... eh oui, quelle mouche m'a piqué d'aller consommer un lait chaud vanillé au Café Marly ?!... Il faut dire que j'avais des circonstantes atténuantes : près d'une heure et demie passée à vadrouiller dans le Louvre (qui est loin d'être mon musée préféré, excepté pour ce qui est de l'Egypte Ancienne)... ça fatigue ! Et là, ce café un peu sélect', sous les galleries de l'aile Richelieu, avec vue sur la pyramide et face aux derniers rayons du froid soleil d'hiver... eh bien il nous tendait les bras.

Certes, la moindre consommation est à 6 euros (mais j'ai vu pire... à ma décharge, je sais aussi fuir devant les tarifs, comme dans ce somptueux café vénitien où j'ai tout simplement pris mes jambes à mon cou après avoir ouvert la carte...). Mais, diantre, et l'emplacement !?

Première déception, si vous ne voulez pas avoir les fessiers démolis (déjà mis à mal par le piétinement impératif de toute visite au Louvre... presque aussi usant que de faire ses courses à Carrefour un samedi après-midi...), préférez la banquette : les fauteuils semblent accueillants, mais vous sentirez à peine le coussin placé entre le tissu et le bois de la chaise... autant dire que le confort est inexistant.

Seconde déception, mais je m'y attendais, la population du café. "Oh très cher, vous ne portez pas un de ces délicats pantallons blancs qui ont fait votre réputation ?" Et l'autre de répondre (devant sa femme qui glousse) "Non, face à la pression de ma chère et tendre, j'ai opté à contre-coeur pour un bleu marine moins salissant... " Wow, quelle vie passionnante.

Et enfin, enfin... troisième et dernière déception, celle qui restera comme définitive et rédhibitoire : les mouches. Par cette saison ? Oui. Et où ça ? Eh bien, directement dans mon lait chaud vanillé. Au début, je me suis dit, "tiens, des bouts de gousse de vanille... bien, bien, c'est du vrai !" et en fait, malheur, blasphème, désastre, honte à eux, malédiction sur les 7 prochaines générations ! C'étaient des mouches. Dans mon lait. J'y ai pensé toute la soirée, impossible de retirer cette sensation qui s'appelle "une mouche dans ma bouche ?!?"... bref, plutôt que d'aller voir un psy, autant mettre cette histoire en ligne. La blog-thérapie, en quelque sorte...

02 novembre 2005

Rencontres à Elizabethtown

Date de sortie : 02 Novembre 2005
Réalisé par Cameron Crowe
Avec Orlando Bloom, Kirsten Dunst, Susan Sarandon
Film américain. Genre : Comédie, Romance
Durée : 2h. Année de production : 2005
Titre original : Elizabethtown

Pas grand chose à dire, ma foi, sur ce film gentillet avec des acteurs sympathiques. Résumons : Première partie : la tentative de suicide. Au début, Drew Baylor (Orlando Bloom) se retrouve du jour au lendemain, non plus le jeune ingénieur prodige de la chaussure, mais le responsable du plus retentissant fiasco qui va ébranler sa vie, au point de tenter le suicide... Sur ce, son papa meurt. Raison de plus pour tout laisser filer ? Eh ben non, notre Drew, en seul homme de la famille, décide de remettre le suicide à dans une semaine, le temps d'enterrer son papa, de s'occuper des détails de la cérémonie, et au passage de soutenir sa maman (avant de lui donner le coup de grâce en se suicidant ?!).

Mais voilà. Son père, il ne le connaît pas vraiment... c'est que les parents sont séparés et le père est mort dans sa ville natale (Ploucville), où lui comme sa mère n'a jamais eu droit de cité. Deuxième partie : La découverte de Ploucville. C'est sans doute la meilleure partie du film...

Troisième partie : la love story guimauve. Heureusement, dans l'avion qui menait à Ploucville, Drew a croisé une fille très sympa (Kirsten Dunst) qui vient elle aussi de Trouducville (une ville voisine de Ploucville), et elle lui a laissé son n°... s'en suit une belle publicité pour les téléphones portables ! Ce que ça peut vous rapprocher ces petits gadgets... bref, elle sait l'écouter et il va s'amouracher d'elle. C'est beau.

Quatrième et dernière partie : le road movie. Conclusion de Kirsten : Drew doit se recontruire. Et pour ça, rien de mieux que de prendre la route (cérémonie initiatique américaine pour devenir un homme ?)... et le voilà parti avec l'urne de papa sur le siège conducteur.

En résumé, un film pas franchement bien construit, sympathique sans plus, un peu contemplatif voir plaplan, mais où, pour la première fois, j'ai vu des sentiments sur le visage d'Orlando Bloom... grâce à un personnage beaucoup moins lisse que ses rôles précédents (et quelques cours de comédie ?).