22 juin 2005

My summer of love

Date de sortie : 22 Juin 2005
Réalisé par Pawel Pawlikovsky
Avec Nathalie Press, Emily Blunt, Paddy Considine
Film britannique.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2004

Sur mes deux lancées, amortissons à nouveau ma carte UGC ! et soyons sociable ! (qui correspond, fort heureusement, au même état d'esprit de mes ex-acolytes cinéphiles, à nouveau prêts à se plonger dans les salles obscures ! Peut-être à cause de la climatisation efficace de notre repaire des Halles... la chaleur et la pollution étant intenables dans notre belle capitale !), voilà donc que je récidive déjà. Après avoir épluché allociné (hey oui, incontournable - pourquoi ne pas le reconnaître ? - pour calculer les risques de navitude et n'aller voir un navet qu'en toute connaissance de cause... mais de préférence un film qui soit intéressant et corresponde autant que faire ce peut à mes goûts), je choisis "My summer of love".

Quelle bonne idée j'ai eu là !

Certes, ce n'est pas révolutionnant : encore une histoire d'ados, encore une allusion à "la lutte des classes" (eh oui, ça existe encore, même si le terme n'est plus à la mode !) et nos deux jeunes filles finissent rapidement par tomber dans les bras l'une de l'autre, pendant des vacances scolaires dans un patelin à la limite de l'ennui mortel... Oui mais voilà. Les petites anglaises sont mignones, l'une a même cet accent trognon de "l'Angleterre d'en bas" du Yorkshire, la nature est somptueuse, et par dessus tout, le regard à la fois très doux et très moderne du réalisateur, et la qualité de la photo (que ce soit pour filmer ses actrices ou la nature tout aussi envoûtante) vous entraîne dans cet univers avec plaisir et sans arrières pensées. Quelques passages sont même d'une réussite totale et parviennent à rendre toute l'émotion de la scène... chapeau bas !

Sans toutefois dévoiler la fin, j'ai beaucoup apprécié que cette illusion de perfection qui ressort du film soit violemment brisé dans les dernières minutes. Après tout, l'été lui aussi a une fin... et les femmes ne sont pas toutes meilleures que les hommes ;). Cependant ce brusque retour à la réalité ne m'a pas empêché de sortir de la salle de ciné avec les idées un peu plus légères et la sensation d'avoir plané quelques temps avec ce sentiment d'éternité toute juvénile...

A nos jeunes années...

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